C’est l’histoire d’un symbole un peu nerd, synonyme du bon vieux téléphone à cadran ou à touches qui est soudain devenu la coqueluche, l’incontournable des conversations thématiques d’abord sur Twitter, puis sur l’ensemble des réseaux sociaux et enfin dans la vie courante. Le hashtag !

On a 100 fois prédit sa mort, dit que c’était un effet de mode, qu’il allait disparaitre avec les difficultés de Twitter… mais il est plus que jamais là, utilisé à toutes les sauces. Probablement parce qu’il est bien pratique. En effet, sa vraie qualité, au-delà de la capacité technique à retrouver tous les sujets relatifs à une thématique, est de permettre d’accoler plusieurs éléments pour en faire une combinaison au sens spécifique. Et ainsi faire passer, dans un seul signe complet, un ou plusieurs messages : #meetoo par exemple, devient un quasi substantif d’un phénomène social global. Pratique ! De plus en plus de grandes marques d’ailleurs préemptent des hashtags qui deviennent leur signature, comme par exemple la dernière campagne Tinder.

 

C’est dans une démarche similaire qu’avec le Département de la Culture et du Sport de la Ville de Genève, nous avons décidé d’incarner et valoriser la politique publique déployée à travers de multiples actions pas toujours reliées de manière évidente entre elles par un hashtag : #PartageonsNosPassions.

 

Pouvoir qualifier simplement et valoriser une politique publique n’est pas chose aisée. Au moment des élections, on vote pour un programme, un candidat éventuellement, qui ensemble portent un projet, une vision. Et puis, une fois aux commandes, cette vision se dissout dans la machine à broyer du quotidien, dans les mesures de terrain qui créent une sorte de patchwork diffus et dont la cohérence d’ensemble échappe souvent au plus grand nombre. Notre rôle aux côtés du politique est dès lors de pouvoir faire ressortir cette vision et cette cohérence pourtant bien réelle et la communiquer via un storytelling approprié.

 

C’est ainsi qu’avec la Ville de Genève, nous avons souhaité positionner l’action publique sport et culture sur un terrain émotionnel, axé sur les bénéfices que toutes ces initiatives dans les domaines du sport et de la culture ont sur notre capacité à vivre ensemble, C’est ainsi qu’est né : #PartageonsNosPassions.

 

On en revient à notre ami le hashtag dont le choix s’est imposé pour plusieurs raisons. Outre la dimension très actuelle du signe, sa praticité comme évoqué plus haut a été un élément déclencheur : plusieurs notions accolées qui font un sens équivalent à celui d’une signature de marque, l’utilisation simple d’un signe fini dans un cadre de branding sans avoir un créer un énième logo que personne ne voudra utiliser. Et au final un outil facile à déployer par tous les acteurs de la culture et du sport, qui rappelle en pointillé à chacun l’impulsion de la politique publique derrière chaque initiative endossée.

 

Ce petit hashtag à désormais vocation à guider les initiatives futures du Département. La création du premier Relais de l’Escalade, pour l’édition 2018 de la course éponyme, en est d’ailleurs le premier exemple, qui illustre de façon symbolique et pourtant bien réelle l’ambition portée par la politique publique Sport et Culture de Genève : #PartageonsNosPassions !

Vous avez aimé cette analyse ? 

N’hésitez pas à demander un check up sur votre stratégie de marque, de communication ou digitale.