Start-upisation

#Branding #Digital
On allait bien finir par tomber quelques lignes d’analyse au sujet des start-ups. Comme Donald Trump, c’est en ce moment plutôt porteur en terme d’audience, avec à la clé la promesse, sinon de dollars, au moins de clics. Alors nous y sommes, un travail que nous avons réalisé pour la start-up Viinup, première plateforme digitale suisse dédiée à l’achat et à la vente de vin pour les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, nous donne l’occasion de revenir sur l’imbrication étroite entre communication pertinente et lancement réussi.

Il existe en effet à priori deux facteurs de succès pour permettre à un nouveau produit ou service, porté par une start-up donnée, de s’imposer.

 

Le premier facteur, c’est que le produit ou service apporte une réponse à un problème qui se pose et qui n’a pas – encore – été résolu. Il s’agit donc, au tout début de la gestation d’une nouvelle idée, de se pencher sur les cibles potentielles et leurs attentes, ou insights. Ces vécus ou vérités, conscientes ou non, auxquelles il n’existe pas de réponses pertinentes. En 2007, l’internet mobile, c’est compliqué. En 2008, on va au camping, à l’hôtel ou chez des amis quand on voyage. En 2009, on commande son taxi par téléphone si on a un numéro, ou dans la rue. Autant d’insights à l’origine de l’iPhone, d’AirBnB ou encore d’Uber. Il existe un métier dont l’identification de ces insights est le principal objet dans la communication : le planneur stratégique. En ce sens, on voit qu’il y a une vraie symétrie entre la création d’une excellente campagne ou la formalisation d’une idée révolutionnaire.

Le deuxième facteur, c’est la capacité qu’on aura à présenter ce nouveau produit ou service à ses clients potentiels de manière simple et intelligible. Au delà du nécessaire travail sur les cibles et les insights, il s’agit de faire un travail en profondeur sur le « positionnement ». C’est à dire ? C’est à dire définir 1. là ou on veut aller, la vision du business que l’on veut créer, 2. les attributs du produit ou service qui en feront quelque chose d’unique (l’autre nom de l’USP/Unique Selling Proposition)et 3. les bénéfices attendus pour le client, qu’ils soient fonctionnels ou émotionnels. Bref, adopter une approche de marque ou branding qui donnera la colonne vertébrale du récit (ou storytelling) fait aux consommateurs finaux.

 

Ces deux facteurs ne sont évidemment pas exclusifs, tant il y a d’autres aspects rentrent en ligne de compte. Néanmoins, de trop nombreuses entreprises se finissent mal (voire ne commencent pas du tout) parce que l’un ou l’autre de ces aspects n’a pas été correctement travaillé.

 

Avec miind, nous avons justement développé une méthodologie dont le but est d’intervenir très en amont de la conception de nouveaux produits ou services par des jeunes pousses pour les aider à construire les fondations solides de leur offre de service et leur discours de marque ; ce qui peut ensuite déboucher sur une identité graphique, sur du storytelling, sur des contenus, sur des éléments de langage etc. C’est ainsi par exemple que Viinup, qui se propose de simplifier la vie de ses clients hôteliers et restaurateurs pour leurs commandes de vin via sa plateforme 100% digitale, a développé dès son lancement un discours et un univers visuel aussi cohérents que possible.

Alors pour conclure, amis start-uppers, à vos insights ! (nous présentons formellement nos excuses à l’Académie française ainsi qu’au Petit Larousse Illustré pour cette phrase de conclusion ndlr).

Vous avez aimé cette analyse, ainsi que notre travail pour Viinup?

N’hésitez pas à demander un check up sur votre stratégie de marque, de communication ou digitale.